
Au départ, nous avions entamé notre mouvement avec l'envie de dire non à une habitude, à une routine, à un conditionnement transmis de génération en génération, à un patrimoine aberrant bien conservé.



« I’ve seen things you people wouldn’t believe.
Attack ships on fire off the shoulder of Orion.
I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhauser gate.
All those moments will be lost in time.
Like tears in rain.
Time to die. »

walk up to you and I shake your hand /alors que je marche jusqu'à toi et que je te serre la main
Ask you how your day was. You were up all night? That sucks, I understand / te demande comment s'est passée ta journée...Tu étais debout toute la nuit? Ah merde c'est nul je comprends
Now hurry the fuck up 'cause I don't want to wait /maintenant bouge ton cul parce que j'ai pas envie d'attendre
I'm in a hurry and it's your fault I'm stepping twenty minutes late /je suis pressé et c'est ta faute si je me brêle (me sangle) avec 20min de retard
Chorus
'Cause I'm a pilot /Parce que je suis un pilote
I only care about me /je ne m'intéresse qu'à moi
I don't give a fuck if I bring your jet back /j'en ai rien à foutre si je ramène ton jet (aux USA l'avion 'appartient' au mécano)
Code 2 or code 3 /Code 2 ou 3 (panne élec/hydro, niveau aussi de dégats sur l'avion...)
'Cause I'm a pilot /parce que je suis un pilote
And I never make mistakes /et que je ne fais jamais d'erreurs
I'll take the credit if it ain't broken /je récolterai les lauriers si rien n'est cassé
I'll blame you if it breaks /je te rejetterai la faute si ça pête
I don't even know where oil filter lies /je ne sais même pas où sont les filtres à huile
But I'll tell you fix it faster goddammit /mais je te dirai de les réparer plus vite nom de dieu
'Cause I'm the one who flies /parce que je suis celui qui vole
And I'll leave FOD in the cockpit without even a trace /et que je laisserai un FOD (foreign object damage, en gros un truc qui finit dans un réacteur et coute une fortune en dégâts!) sans laisser une trâce
Then I'll over-g the targeting pod with a smile on my face /et ensuite j'exploserai le facteur de charge du pod de ciblage avec un sourire sur mon visage (le pod est limité pour suivre une cible...)
Repeat Chorus / on chante à nouveau le refrain
I'll put out some chaff, maybe a flare. Aww fuckit /je balancerais quelques chaff (contre mesure elec, souvent un paquet de limaille de fer) peut-être même un flare (idem, mais contre mesure contre le guidage chaleur, donc ça fait une zolie boule de feu...)Ohhh rien à foutre
'Cause when I get back I wanna see you have to replace the whole damn bucket /car quand je reviens, je veux m'assurer que tu soit obligé de changer tout ce putain de paquet
And the ECM pod that one's my favorite joke /et le pod ECM (electronic counter measure pod, pod de contre mesure électronique) c'est bien ma blague favorite
Forget to turn it on? Fuck no, it just pisses me off when something ain't broke /Oublié de l'allumer? bordel non, ça me rend juste fou quand quelquechose n'est pas pêté
'Cause I'm a pilot and I'm a mean ol' sonafabitch /parce que je suis un pilote et un vieux fils de pute
Yeah I know it sucks that it's all cold and rainy and here I am inside my cockpit all warm and toasty /ouais je sais c'est vraiment trop nul qu'il fasse froid et qu'il pleuve alors que moi je suis au chaud tout cosy dans mon cockpit
Hey crewchief! Why don't you get my tapes for me? What? You think I wanna hold this helmet bag all damn day? /Hey chef? Pourquoi tu t'occuperais pas de mes cassettes pour moi? QUOI? Tu penses que je veux tenir ce sac de casque toute cette putain de journée
I'll piss on your seat and blame it on a leak /je pisserai sur ton siège, et dirais que c'est une fuite
Oh wait, gotta think of something else that's the same excuse that I used last week /oh attends, faut que je trouve quelquechose d'autre, c'est la même excuse que celle que j'ai utilisé la semaine dernière
When I'm taxiing in do whatever it is you do /quand je roule au retour quoi que tu fasses
You could do a dance, pull down your pants /tu peux danser, baisser ton froc
I don't care I'm not even looking at you /j'en ai rien à faire, je te regarde même pas
I'm sorry I scratched your jet up, maybe she had an itch /Je suis désolé d'avoir gratté ton jet, peut-être qu'elle avait une petite démangeaison (ok la traduction est moyenne mais c'est la seule façon de transcrire cette blague paillarde)
'Cause your baby may have your name on her, but I just made her my bitch /Parce que ta bébé peut bien avoir ton nom d'écrit, mais je viens juste d'en faire ma salope


"Je voulais coucher sur le papier le souvenir des gens que j'y avais connus. J'ai écrit ce livre pour conserver ce souvenir et pour dénoncer la drogue, car je l'avais vue tuer tant de gens que je me consacrais désormais à prêcher l'évangile de ses périls. J'avais vu mourir trop de monde..."

Mon dernier Werber; le Papillon des étoiles... Un vrai chef d'œuvre! Mais ce Werber est un pur génie qui ne s'essouffle guère!
Ben voyons! Remets les pieds sur terre et regarde la vérité en face! Werber c'est fini...
Moi qui m'impatientais de lire la suite du cycle des anges-dieux-thanas et tout le toutim me voilà bien découragée!
Tant la trilogie des Fourmis m'avait charmée par son originalité; tant son papillon des étoiles (ben voyons! Il était sensé nous éblouir ce titre?) m'a déçu par ce désagréable sentiment de déjà vu... Travail bâclé, énigmes et petits tours de magie déjà utilisés, mêmes éléments remis sur le tapis, beaucoup trop de ressemblance avec ses autres romans et pas assez d'explications et de description (DES villageS dans un vaisseau? comment? pourquoi? depuis quand?)
Si vous ne l'avez pas lu et que vous souhaitez encore conserver votre admiration pour ce génie essoufflé fuyez ce livre comme la peste au risque de courir aux devants d'une grande désillusion

La synopsis, un certain Gilbert Gosseyn, formaté aux concept du non A se voit implanté des souvenirs ainsi qu'une identité qui en fait n'est pas la sienne. Il s'aperçoit de la supercherie lors de sa tentative de participation aux jeux de la Machine au décours desquels se fait la sélection de candidats à l'émigration vers Vénus - pour une fois que ce n'est pas Mars on est contentes les filles - où l'injustice en même temps que la police n'existent pas. Le héro -ou pas finalement- comme tout personnage vanvogtien digne de ce nom, se voit mener par le bout du nez par un "entité" dont il ignore l'existence. Celle-ci prévoit tout ses faits et gestes, et se permet par ailleurs de le guider ponctuellement mais vers quoi...
Malgré quelques théories ardues et des passages céphalogènes où l'auteur se lance à corps perdu dans une métaphysique qui n'a pas sa place à mon goût il n'en reste pas moins un grand chef d'œuvre. Ce qui m'a attirée dans ce livre mis à part le concept de la sémantique générale que je découvrais à travers lui, c'est cette impression d'être sur un échiquier géant; en effet un scénario tissé de la sorte ne peut qu'emprisonner son lecteur entre ses lignes. Je regrette seulement que Van vogt n'ait pas puisé plus à fond dans les ressources de ses personnages qui il faut le dire ont chacun un potentiel énorme. Je suis restée sur ma faim en terminant ce livre (même en ayant achevé le deuxième tome oui oui je vous assure) avec une impression de fin trop brusque, de dénouement trop rapide, une sorte de débâcle un peu décevante tout de même
Un livre à lire absolument si ce n'est déjà fait... Car au delà de l'aspect "science fiction" qu'il revêt il reste quand même un livre qui présente un concept assez fut qu'est la sémantique générale de Korzybski qui pourrait trouver son application dans la vie quotidienne de nous simples citoyens mais aussi dans la résolution de gros conflits géopolitiques.
J'espère vous avoir donné envie de lire ce petit chef d'œuvre de la création vanvogtienne :-)
Agustin Gómez-Arcos, écrivain espagnole certes; mais ce livre là a été son premier livre écrit en français
Un livre qui m'a réellement marquée. Je me suis toujours demandée s'il ne s'agissait pas d'une histoire vécue... On sent bien le type qui écrit avec ses "tripes"
Le livre s'ouvre sur un télégramme reçu par un "je" du narrateur, un télégramme envoyé par le frère de "je", Antonio parti en Amérique où il lui annonce son retour prochain à la maison familiale. Il s'y précipite et attend fébrilement le retour de son frère et là commence une longue plongée dans le passé...
Ce n'est que vers le 15ème jour de sa naissance qu'il ouvre yeux et gâche l'"espoir de sa mère Mathilde (une névrosée caractérielle) d'avoir jamais pu enfanté un monstre. Ainsi ses projets de pèlerinage à Lourdes tombent à l'eau.
Aussitôt qu'il a ouvert les yeux il les plonge dans ceux de son frère qui malgré son jeune âge le protège déjà de toutes ses forces de gamin de 6ans... Il prend son berceau et le réfugie entre les murs de sa chambre et de son "amour"
Ce frère sera tout pour lui, il remplacera ses parents; sa mère n'ayant pas désiré cet enfant et le lui montre bien, son père "Carlos" cet être décadant et invisible restera confiné dans son bureau entre odeur de tabac et cette mystérieuse voix à la radio. Antonio lui apprendra tout de la vie... y compris l'amour
Magnifiquement écrit... Entre haine, amour, rancune et névrose l'auteur nous promène au sein des sentiments et des états d'âme d'un être tourmenté